L’année scolaire 2024-2025 aurait pu être qualifiée dans le milieu sportif « d’année de transition ».
Le défi consistait tout à la fois à entretenir la flamme olympique en initiant l’héritage de jeux olympiques incontestables catalyseurs d’enthousiasme et d’énergie puis à reprendre des activités ordinaires mais structurantes et toujours enthousiasmantes.
Accompagnés par les enseignantes et enseignants eux-mêmes soutenus par une équipe d’éducateurs sportifs de l’USEP 53 constants dans l’effort et convaincus que Paris (2024) ne s’est pas fait en un jour, les jeunes élèves usépiennes et usépiens ont pu bénéficier de cycles d’enseignement habilitants, de rencontres sportives festives pleines d’engagement et de plaisir partagé.
Comme d’ordinaire, à l’école maternelle, à l’école élémentaire, à l’IME, parfois en s’associant
les uns aux autres, en préparant les rencontres les uns pour les autres, les grands pour les plus petits, chacun à sa mesure a pu prendre part à l’effort collectif et apprendre à randonner, à dribbler, à passer, à shooter, à s’orienter ou à rouler.
Le défi fut vaillamment relevé. Le nombre de licenciés n’a qu’anecdotiquement fléchi pour
rebondir, on l’espère, à l’aube de cette nouvelle année scolaire 2025/2026 qui nous verra
poursuivre les mêmes objectifs éducatifs, citoyens et sportifs.
Poursuivre le travail pour savoir rouler à vélo en proposant plusieurs étapes du fameux « P’tit tour » désormais presque aussi célèbre que la grande boucle passée par la Mayenne cet été, et en fonction des circonscriptions, en développant le collectif par l’intermédiaire du volley, du basket, du ballon ovale ou du kinball. Il pourra s’agir aussi de se renvoyer la balle.
Parmi les continuités et les innovations, nous retrouverons des randonnées pédestres (pour lesquelles les liens avec les clubs locaux, le comité départemental et l’implication forte des bénévoles doivent être soulignés) et l’arrivée sans fanfare ni trompette de la randonnée contée en musique.
Des formations et accompagnements seront évidemment proposés dans le cadre de nos partenariats institutionnels et associatifs avec la DSDEN, les comités sportifs (et notamment les comités handisport et sport adapté), avec les collectivités, le tout coordonné avec talent par le chargé de mission du développement du sport scolaire et le délégué départemental.
Le dernier objectif, qu’il apparait nécessaire de maintenir, consistera à faire du sport scolaire et du sport en général un des instruments d’épanouissement et de santé pour le présent et pour l’avenir. Rappelons pour exemple la poursuite des propositions de « défis mobilité active » (en lien avec l’ARS) qui consistent
chaque semaine qui précède les congés scolaires à encourager les élèves à réaliser un maximum de trajets « maison-école » en déplacements « doux et actifs ».
Faisons enfin nôtre l’ambition rappelée dans les textes les plus officiels de promouvoir l’activité physique et le sport dans une société inclusive, « notamment pour les jeunes générations » orientées vers un futur label « génération 2030 ».
Remerciant, comme d’ordinaire, chacune et chacun pour son implication, nous souhaitons aussi aujourd’hui vous remercier pour vos contributions présentes et à venir à la promotion, dans ce qu’elle a de plus noble, du sport scolaire : pour en faire vivre et grandir les valeurs mais aussi développer encore et encore l’indispensable culture de l’engagement et le sentiment d’appartenance.
Amitiés usépiennes
Emmanuel Jacob, Président de l’USEP 53
